Présentation des activités posturo-cinétiques
Les activités posturo-cinétiques regroupent toutes les actions conscientes et inconscientes qui participent à la réalisation d’un mouvement et à la régulation qui l’accompagne.
Elles sont gérées de manière automatique et permanente par un système spécifique situé au niveau du cerveau, doué de capacités d’adaptation liées à la plasticité neuronale qui tient compte de nombreux facteurs internes (cardiovasculaire, capacités motrices et sensorielles, état psycho émotionnel, capacités attentionnelles et intentionnelles) et externes (contraintes de l’environnement) pour assurer au mieux sa tâche: tenir debout en toute circonstance de la manière la plus économe, la plus sûre, la plus inconsciente, la moins douloureuse et la plus efficace possible, en tenant compte des conditions internes et externes du moment, le tout en temps réel.
Toute activité met en jeu le système de gestion des activités posturo-cinétiques. Ainsi, la pratique du sport, d’arts martiaux, de gymnastique, de danse, etc. entretient et stimule ce système.
Les maladies qui touchent ce système sont nombreuses et d’origines diverses: rhumato-orthopédique (arthrose des genoux, des hanches, scoliose et arthrose du rachis), neurologique (parkinson, accident vasculaire cérébral), oto-rhino-laryngologique (vertiges, instabilité). Elles sont liés à des dérèglements fonctionnels et traduisent un débordement des capacités d’adaptation (pas d’atteinte organique retrouvée aux examens classiques) qui justifient de redonner au corps des ‘degrés de liberté’ par différentes techniques toutes complémentaires.
Les symptômes cardinaux sont : la douleur, l’instabilité, les déformations et l’aspect psycho émotionnel
Le même système est concerné, de la simple attitude scoliotique de l’enfant à la chute du sujet âgé, en passant par les troubles musculo-squelettiques et les douleurs chroniques du rachis dans le monde du travail, du loisir et du sport.
Outre les thérapies médicochirurgicales conventionnelles proposées, basées sur la médecine organique (médicaments, kinésithérapie classique, gestes invasifs de la mésothérapie à la chirurgie lourde), de nombreuses autres thérapeutiques existent (kinésithérapie, acupuncture et thérapies énergétiques, ostéopathie et thérapies manuelles…) mais manquent de reconnaissance scientifique. De même, l’influence d’autres systèmes et d’autres facteurs (viscéraux notamment, émotionnels, psychologiques) jusqu’alors ignorés, commencent à être prouvée et intégrée dans la médecine officielle qui s’intéresse enfin aux thérapies non médicamenteuses et à la manière scientifique de les évaluer.
Une ère nouvelle s’ouvre à nous et nous souhaitons être pionniers dans ce domaine aux retombées si importante pour notre santé.
Les méthodes d’évaluation sont plus ou moins longues et complexes et doivent être adaptées aux circonstances :